Petit Emir
une création de Marie Vaiana
Spectacle de théâtre tout public dès 8 ans
Résumé
Très librement inspiré du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, Petit Emir nous raconte l’histoire d’une rencontre entre un homme et un enfant.
L’histoire se passe à l’époque actuelle, dans le désert, juste au-dessus de l’Afrique noire. Un homme fait le Paris-Dakar en 4×4 et tombe en panne au milieu des dunes de sable. Apparaît le Petit Emir, mystérieux et insaisissable. L’homme dans sa dynamique de performance et de réussite, au beau milieu du désert, perd d’un coup tous ses repères et va progressivement se laisser embarquer dans un voyage initiatique qui remettra en question toute son existence.
À propos de Petit Emir
Sur le plateau, deux comédiens et un musicien nous racontent cette histoire. Les improvisations du musicien, joueur de oud, s’inspirent des thèmes musicaux de la tradition arabe. La scénographie, en toute sobriété, fait vivre un paysage lunaire où le sable et l’eau évoquent le désert.
La rencontre de ces deux personnages dans le désert s’inscrit dans un monde contemporain et pose des questions liées aux enjeux géopolitiques et économiques de celui-ci. Le désert n’est pas ce lieu vierge et poétique que l’on imagine d’emblée, mais plutôt comme le décrit Petit Emir « le carrefour du monde » où se croisent grands entrepreneurs, pétroliers, voyageurs en quête de solitude et soldats. Le désert est un lieu de croisement entre Orient et Occident, entre le Nord et le Sud.
Le spectacle s’adresse aussi bien à un public familial, d’adultes et d’enfants, qu’au jeune public dès huit ans. Il nous semble important d’évoquer des thématiques liées à la rencontre de cultures différentes et aux relations Nord-Sud avec de jeunes spectateurs en découverte par rapport à ces problématiques.
Biographie
La comédienne Gaëlle Gourvennec et l’auteur/metteur en scène Marie Vaiana travaillent ensemble depuis dix ans. Elles se sont rencontrées à l’école Claude Mathieu à Paris où elles ont, entre autres, suivi une formation inspirée de l’expressionnisme allemand avec Diana Ringel. Entre danse et théâtre, leur recherche s’articule autour de quelques questions: quel langage corporel inventer qui soit commun à un groupe? quelle place laisser au signe dans la représentation? et quelle peut être sa puissance d’évocation? Elles défendent un théâtre de proximité accessible à tous, et accordent une grande importance à la rencontre entre artistes de cultures différentes (Afrique-Europe), ou d’expressions artistiques différentes (Musique-Cirque-Théâtre).
Elles réalisent plusieurs projets théâtraux qui tournent à la fois en représentations scolaires et en représentations tout public, en Belgique, en France et en Afrique de l’Ouest: Le Songe d’une nuit d’été, Gustave et Antoine, Antigone, Petit Emir… Ces spectacles sont créés dans le cadre de l’asbl Talìa située à Corroy-le-Château et en partenariat avec le compagnie parisienne « Les plaisirs chiffonnés ».
En tant qu’auteur dramatique, Marie Vaiana décline avec humour des thématiques qui traitent de l’identité et du rapport de l’individu à la société de consommation. Elle reçoit la bourse de la Communauté Française de Belgique en 2007 pour se rendre en résidence d’écriture à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. Ses textes sont également reconnus en France par le Centre National du Théâtre dans le cadre de l’aide nationale à la création de textes dramatiques (2005 pour Cochon ascendant homme et 2007 pour Gustave et Antoine). Son dernier texte Petit Emir reçoit l’Aide à la création du Ministère de la Communauté Française – Service du Théâtre et est sélectionné parmi les finalistes du concours Annick Lansman 2012.
Pour la comédienne Gaëlle Gourvennec, l’approche du corps est un élément primordial de la recherche artistique qu’elle développe depuis plusieurs années. Ce travail cherche à explorer et à concrétiser le rapport à l’autre et donc le rapport à soi dans l’espace. Le corps n’est pas cloisonné dans une gestuelle réaliste: il permet d’ouvrir la porte des sensations, des émotions et de la rencontre avec l’autre. Cette recherche s’appuie sur des techniques artistiques différentes et complémentaires: les arts martiaux (kinomichi avec Maître Noro), l’école expressionniste allemande (Diana Ringel) et la méthode Grotowski (Nadine Abad).
Elles développent leurs activités pédagogiques en donnant de nombreux ateliers d’écriture et de jeu théâtral en Belgique et dans le Nord de la France:
- atelier d’écriture et de jeu théâtral autour de Lysistrata d’Aristophane avec des femmes du Centre Social Les Epis de Sin-le-Noble.
- ateliers d’écriture et de mise en scène avec des adolescents au Lycée Arthur Rimbaud (Sin-le-Noble).
- atelier d’écriture et de jeu au Centre Culturel Français de Cotonou, au Bénin.
- ateliers théâtraux autour de la littérature jeunesse à la Maison de la littérature de Jeunesse, à Bruxelles (Le Wolf).
Autres réalisations théâtrales
En 2012 :
PETIT EMIR, écrit et mis en scène par Marie Vaiana, imaginé et conçu avec Gaëlle Gourvennec, est un spectacle tout public dès 8 ans. Les premières représentations en avril-mai 2012 eurent lieu au Centres Culturels de Gembloux, de Ans et aux Chiroux avec le comédien Julien Pillot et le musicien Adil Benhsain. Le spectacle a été réalisé avec l’Aide du Ministère de la Communauté Française – Service du Théâtre et le soutien du Théâtre de Galafronie. Le texte fait partie des finalistes du concours Annick Lansman 2012. Les prochaines représentations auront lieu au Théâtre de Macouria, à Camopi et à Saint Georges de l’Oyapock en Guyane, en février 2013 (voyage en partie soutenu par WBI).
En 2009 :
ANTIGONE de Sophocle, mis en scène par Marie Vaiana, imaginé et conçu avec Gaëlle Gourvennec et Dioari Abidine Coulidiaty, est réalisé avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International. Projet de création et de rencontre entre les artistes belges de Talìa asbl, français de la compagnie Les plaisirs chiffonnés et burkinabè de la compagnie Les Empreintes, le spectacle est créé à l’Espace Culturel Gambidi le 17 octobre 2009 à Ouagadougou, au Burkina-Faso suite à une résidence de deux mois et demi. Un travail de traduction et de réécriture en mooré de certains passages du texte a été réalisé avec l’auteur burkinabè Sidiki Yougbaré de la compagnie Kala-Kala (voir point 2. Partenaires pressentis). Deux tournées du spectacle en Belgique, soutenues par WBI, ont été réalisées en mars 2010 et février 2011: Centres Culturels de Gembloux, d’Ans, de Verviers, du Brabant Wallon, de Marche-en-Famenne, de Habay, de Courcelles, de Beauraing, Théâtre Marni, Théâtre des Deux Marronniers, Mairie de Sin-le-Noble (France). Dans le cadre de ce projet, une série d’interventions dans des écoles a été réalisée avec le Forum sur l’éducation au développement à Gembloux (regroupant des associations de sensibilisation au développement et aux relations Nord-Sud).
En 2008 :
PETIT TEXTE SUR LA PEUR de Marie Vaiana, est écrit en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon grâce à une bourse de la Communauté Française de Belgique – 2007.
Marie Vaiana met en espace une lecture de ce texte avec la participation de comédiens et d’une musicienne contrebassiste: lectures au Théâtre des Deux Marronniers (Corroy-le-Château), au Printemps Culturel de Sin-le-Noble, à la Chartreuse (Villeneuve-lez-Avignon), à Culture Rapide (Paris), à la Fontaine (Paris).
En 2007 :
GUSTAVE ET ANTOINE, écrit par Marie Vaiana et mis en scène avec Gaëlle Gourvennec et Paola Secret (coproduction Talìa asbl et compagnie Les plaisirs chiffonnés), est un conte théâtral aux tonalités comiques et tragiques qui parle de l’adolescence et de la difficulté de grandir dans nos sociétés occidentales où le souci de l’apparence fait la loi. La pièce reçoit l’aide nationale à la création de textes dramatiques du Centre National du Théâtre (France).
Le spectacle est créé en 2007 au Palace (Maison Culturelle d’Ath).
Autour de ce spectacle, un travail pédagogique sur la thématique « Je est un autre » est élaboré avec le Lycée Arthur Rimbaud (Nord-Pas de Calais). Les ateliers d’écriture, de jeu théâtral et de jeu masqué que l’équipe artistique réalise avec les adolescents, mènent à l’élaboration d’un spectacle.
« Gustave et Antoine » continue de tourner en scolaire et en tout public jusqu’en 2012, il se joue notamment au théâtre de la Clarencière (Bruxelles), à L’Aquilone (Liège), au Théâtre des Deux Marronniers (Corroy-le-Château), au Centre Culturel Français de Cotonou (Bénin), aux Jeudis du théâtre de Macouria (Guyane), à La Condition Publique (Roubaix), au Centre Culturel du Blanc (France).
En 2005 :
LE SONGE D’UNE NUIT D’ETE de William Shakespeare, mis en scène par Marie Vaiana et Jennifer Batten (coproduction Talìa asbl et compagnie Les plaisirs chiffonnés), est un spectacle qui mêle cirque et théâtre. Il sera principalement joué en extérieur et sous chapiteau.
C’est un spectacle tout public, familial, qui renoue avec l’esprit du « théâtre de rue », l’objectif étant de porter ce texte classique au plus large public. Après une tournée en 2005 sur les places publiques de la Drôme (Nyons, Cliousclat, Allex, Die…), le spectacle voyage en 2006 à travers la Wallonie et Bruxelles (Centre Culturel d’Andenne, Festival Rue du Bocage à Herve, Maison de la Création de Bruxelles, Centre Culturel de Ciney, Théâtre des Deux Marronniers de Corroy-le-Château, Château de Corroy-le-Château). En 2007, il se joue au Festival Les Tréteaux du Vingtième (Paris), à la Salle Henri Martel (Sin-le-Noble), au Festival Printemps des rues (Paris), au Festival de Théâtre à Charonne, au chapiteau de Porchefontaine et au Théâtre André Malraux (Gagny).
En 2008, la troupe se rend au Théâtre de Macouria (en Guyane) et en 2009 au Festival de Théâtre (à Belle-Ile-en-Mer).